"Moi et la littérature" texte d'un vieux carnet ressorti

J'ai ressorti un  vieux carnets et j'ai retrouvé le début d'un texte: "Moi et la Littérature":

Comme tout les jours j'allais manger au "Moussaillon". Je fermais la porte de mon appartement et commençais à siffloter un petit air. Mr Ferdinand, mon voisin était déjà là, derrière sa porte à peine ouverte et espionnait déjà les allez-venues. Je descendais les escaliers mais soudain, distrait par mes pensées, je tombais lamentablement et enchainait marche sur marche dans ma course folle, non pas dans une chute contrôlée, je m'effondrai de manière chaotique. J'entendis avant même de me relever le rire gras de mon voisin et sa porte se fermer.

Au Moussaillon tous cessèrent de parler quand j'arrivai, tous vinrent vers moi pour me féliciter pour mon prix Nobel de Littérature. Je pris comme d'habitude le plat du jour. Tous parlaient pour l'instant de mon livre:"Moi et la Littérature" mais dès que je serai sorti ils n'en parlerait plus. Ce n'était pour eux qu'un sujet de discussion comme l'est la météo, mais la plupart des hommes ont besoin de discuter, quel perte de temps pour ces discutions réduites à un état primitif, barbare, inhumain. Je croyais même par moment voir des animaux. Quand je sortis tous m'accompagnèrent jusqu'à la porte, Michel me pris même dans ses bras. Je partit travailler sans me retourner.